Social

En vertu du principe « qui commande paie et qui paie commande » et dans le cadre du financement de la facture sociale par les communes, ces dernières ont des compétences dans le domaine de la politique sociale.

Dans un service souvent dénommé office de la cohésion sociale, les communes gèrent et coordonnent les attributions d’aides financières à la population dans plusieurs domaines : subsides d’assurances maladie, aide sociale, subventions au logement, etc. Les communes peuvent également soutenir financièrement les associations et projets qu’elles le souhaitent.

Un Conseil de politique sociale, inscrit dans la loi sur l’organisation et le financement de la politique sociale (LOF), permet aux communes de relayer leurs préoccupations relevant du social auprès de représentants du canton, des associations de communes et de professionnels des régions d’action sociale.

Les communes sont responsables - de façon subsidiaire - de fournir un logement d'urgence approprié à toute personne dans le besoin ainsi que de prendre en dépôt les biens meubles appartenant à des personnes expulsées, en vertu des articles 12 et la Constitution fédérale et 33 de la Constitution vaudoise. La première action à entreprendre aussitôt que la commune est avisée qu'une exécution forcée va avoir lieu, est d’informer le centre social régional et d'établir un contact avec la personne expulsée.

Depuis le 1er septembre 2018, la loi sur les communes règle le sort des meubles des locataires expulsés. Selon les articles 2a et 2b, les communes ont le devoir de prendre en charge temporairement les choses mobilières laissées par des locataires dans les lieux dont ils ont été expulsés. Cette base légale permet d’éviter que les communes n’engagent leur responsabilité ou soient tenues de conserver de façon illimitée les biens abandonnés par des locataires expulsés. L’exposé des motifs relatifs à l’introduction de ces deux articles en 2018 donne quelques informations complémentaires concernant l’application de ces articles. D’autre part, le service des communes et du logement (actuellement Direction des affaires institutionnelles et des communes DGAIC) avait précisé la prise en charge des frais dans une lettre envoyée aux communes en janvier 2019.

Au niveau suisse, le « Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté », qui concerne la période 2014-2018, est mis en œuvre par le Département fédéral de l’intérieur, en collaboration avec les cantons, les communes et des intervenants privés. Ce programme identifie quatre champs d’action principaux : les chances de formation, l’intégration sociale et professionnelle, les conditions de vie, la mesure de l’efficacité des politiques et le monitoring.

La politique sociale vaudoise en matière de pauvreté

Durant la législature 2012-2017, le Conseil d'Etat vaudois a continué à mettre en place des dispositifs améliorant l’articulation entre prestations sociales et revenu d’insertion (RI), tout en accentuant l’axe de la prévention de la pauvreté. La lutte contre la pauvreté du Canton s’articule principalement autour du soutien à la formation, des prestations complémentaires pour les familles, du désendettement, de la baisse de la croissance du nombre de bénéficiaires au RI et du soutien au pouvoir d’achat.

À noter qu’à l’échelon vaudois, le financement de la facture sociale est pris en charge par moitié par l’Etat et par moitié par les communes. Depuis le 1er janvier 2016, son augmentation est pour deux tiers à la charge de l’Etat et pour un tiers à la charge des communes.

Projet cantonal vaudois

Le 1er octobre 2011 est entrée en vigueur la Loi sur les prestations complémentaires cantonales pour familles et les prestations cantonales de la rente-pont (LPCFam) du 23 novembre 2010, le projet de loi ayant été accepté par les Vaudois le 15 mai 2011. Cette loi introduit des prestations complémentaires destinées aux familles pauvres qui travaillent d’une part, et ouvre le droit à la rente-pont AVS aux personnes proches de la retraite ayant épuisé leurs indemnités de chômage ou aux ex-indépendants d’autre part. Les nouveaux régimes sociaux sont financés par une cotisation paritaire de 0.06% sur les salaires ainsi que par l’Etat et les communes pour près de 60%. 

Position de l'UCV

L’UCV, qui a participé à la consultation en 2009 et aux négociations, a soutenu le projet de loi du Conseil d’Etat, pour autant que son financement ne péjore pas la situation financière des communes (plus d'infos dans le communiqué de presse, 2010).

Nos communications à ce sujet

Publié le - Consultations 2022 - Social

L'UCV a répondu le 29 août 2022

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Publié le - Consultations 2022 - Territoire et constructions - Social

L'UCV a répondu le 2 mai 2022

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Publié le - Consultations 2022 - Social

L'UCV a répondu le 23 février 2022

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Publié le - Consultations 2021 - Social

Cette consultation est terminée. Les communes ayant répondu directement aux services cantonaux concernés, l'UCV n'a pas émis de réponse.

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Publié le - Social

Cette publication destinée au grand public est publiée par le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI).

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